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SMART GRID : UN RÉSEAU INTELLIGENT POUR ACCOMPAGNER LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Les smart grids sont des réseaux électriques intelligents, capables de connaître, contrôler et gérer leur fonctionnement en tenant compte des actions de tous les acteurs (du producteur au consommateur), afin d’assurer à tout instant une fourniture d’électricité efficace, adaptée, durable et sécurisée. Comment fonctionnent les smart grids ? Quels sont leurs objectifs ? Quelques éléments de compréhension.

    Article mis à jour le 27 septembre 2022

    Smart grid : la définition 

    Un smart grid, ou réseau intelligent en français, est un système de distribution d’électricité adaptant en temps réel la production à la demande. Pour atteindre cette distribution en flux tendu, le smart grid est doté d’un ensemble de capteurs, couplé à un réseau de transmission et d’analyse informatique en temps réel, permettant d’ajuster la production et la consommation d’électricité, de manière à garantir une fourniture énergétique optimale.

    smart grid energie

    Linky, le compteur électrique « intelligent » est un des exemples tangibles de la mise en œuvre des smart grids en France. En transmettant en temps réel  les données de consommation électrique des utilisateurs au fournisseur, il participe à l’anticipation et à la gestion des besoins ainsi qu’à l’adaptation de la production d’électricité en juste quantité.

    Pas tout à fait exact (enregistrement des données à la demi heure près et envoie des données une fois par jour)

    Prochaines étapes et objectifs des smart grids

    Face à l’émergence de nouveaux enjeux environnementaux, le système électrique est en pleine évolution. Pour relever les défis de la transition énergétique, la notion de smart grids se concentre sur 5 axes :

    • la maîtrise de la demande grâce à l’interactivité des consommateurs (déploiement des compteurs Linky et équipement domotique de gestion de l’énergie pilotant  les installations électriques des logements) ;
    • l’optimisation des réseaux de distribution et de transport de l’électricité ;
    • l’insertion d’énergie renouvelable sur les réseaux électriques avec le développement de nouveaux modes de production comme la  cogénération (permettant d’associer production de chaleur et d’électricité) et création de miniréseaux autonomes offrant la possibilité de combiner différentes énergies (biomasse, éolien, solaire, hydraulique…) ;
    • l’intégration de la gestion de la charge des véhicules électriques ;
    • le stockage de l’électricité.

    Actuellement, les réseaux français de moyenne tension (20 000 V) sont déjà équipés de détecteurs et d’automates. 100 000 organes de manœuvre télécommandés ont été déployés. Des logiciels de localisation de défauts et d’autocicatrisation ont été installés. Ce qui a contribué, malgré une demande en constante augmentation et des pics de consommation toujours plus fréquents, à faire passer le temps de coupure annuelle moyen de 400 minutes à la fin des années 1980, à 61 minutes de nos jours.

    Les nouveaux objectifs se situent maintenant au niveau des réseaux de basse tension où l’accent sera mis sur :

    • la poursuite de l’intégration des énergies renouvelables intermittentes ;
    • l’accueil de nouveaux modes de consommation de l’énergie électrique ;
    • le développement des actions en vue de maîtriser la demande en énergie et en puissance.
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